Charles de Foucauld
Charles de Foucauld reste un saint contemporain aimé des familles catholiques françaises, dont plusieurs donnent le prénom de Foucauld à leurs enfants. Et pourtant, la reconnaissance « officielle » de la sainteté du Vicomte Charles Eugène de Foucauld de Pontbrianda a demandé un certain temps pour être établie. La foi populaire l’avait canonisé bien avant les décrets des différents papes.
Charles de Foucauld est connu pour sa vie militaire, qu’il consume allègrement, grâce à sa fortune personnelle héritée au décès de ses parents. Pourtant promis à un avenir brillant sous les drapeaux, il démissionne de l’armée pour partir au Sahara et cartographier le Maroc.
Toujours insatisfait de la vie, de retour en France, il décide de découvrir (ou de re-découvrir) la foi catholique de son enfance. Sa rencontre avec l’abbé Huvelin est décisive, et l’on peut encore voir de nos jours le confessionnal de l’église saint Augustin à Paris où il s’est confessé.
Assez rapidement, son caractère entier et généreux le pousse à entrer à la Trappe, pour prendre la dernière place, comme il aime à le dire. Mais Charles de Foucauld et ses supérieurs comprennent que ce n’est pas là sa vocation, et d’un commun accord, il ne renouvelle pas ses vœux.
Il part en Syrie, pour loger dans une cabane d’un monastère, et servir les religieuses.
Il est ensuite ordonné prêtre, et il retourne au Maroc pour y mener une vie d’ermite.
Il sera assassiné le 1er décembre 1916.
Charles de Foucauld est la figure de la bonté, de la générosité, du sacrifice, de la vie mystique. Et ses écrits sont là pour découvrir la vie de celui qui voulait vivre à la dernière place, dans la pauvreté la plus absolue, sans reconnaissance humaine.
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