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Livres sur la Vierge Marie

Nous proposons plusieurs ebooks sur la Vierge Marie, des livres classiques écrits par saint Alphonse de Liguori, saint Louis Marie Grignion de Monfort, ou encore Thomas A Kempis. D'autres livres sont en préparation.

Il existe de nombreux livres sur la Vierge Marie. Nous vous proposons ici ceux que nous éditons, généralement sous forme électronique.

Les gloires de Marie

Encore un grand classique de la lecture spirituelle, l'un des livres phares de saint Alphonse de Liguori. Les gloires de Marie est construit sur le même schéma que beaucoup de ses livres : à l'intérieur de grands chapitres, l'auteur développe des thèmes, et chaque thème est composé de trois parties : une partie théorique, un exemple, et une prière finale.

Evidemment, l'auteur est un enthousisate, et sa dévotion pour Marie est grande. Et on sent qu'il veut vraiment nous encourager à fréquenter Notre Dame.

Le livre est essentiellement un commentaire de la prière Salve Regina.

Mon cher Lecteur, et mon frère en Marie, puisque la dévotion qui m’a porté à écrire et qui vous porte maintenant à lire ce livre, nous rend tous les deux heureux enfants de cette bonne Mère, si vous entendez dire que je pouvais m’épargner ce travail, vu qu’il existe déjà tant d’ouvrages savants et renommés sur le même sujet, répondez, je vous prie, par les paroles de l’abbé Francon, dans la Bibliothèque des Pères : « La louange de Marie est une source tellement abondante, que, plus on la dilate, plus elle se remplit, et, plus on la remplit, plus elle se dilate ». En d’autres termes, cette bienheureuse Vierge est si grande et si sublime, que, plus on célèbre ses louanges, plus on trouve de nouveaux sujets de la louer. Et, selon la pensée de saint Augustin, quand même tous les membres des hommes se changeraient en autant de langues, ces langues, si nombreuses fussent-elles, ne sauraient la louer autant qu’elle le mérite.

"Les gloires de Marie" est désormais disponible en version papier : Les gloires de Marie

Traité de la vraie dévotion à la Vierge Marie

Le traité de la vraie dévotion à la sainte Vierge Marie est à la fois un "Classique de spiritualité", et en même temps une petite révolution. Car l'auteur prend un peu le contrepied de son temps. Alors qu'au début du XVIIIème siècle, la France subit encore l'influence du Jansenisme, Montfort écrit en 1712 ce traité sur la vraie dévotion à Marie, véritable oeuvre spirituelle où tout est abandon filial, affection, confiance, relation amicale.

Et pour bien montrer qu'il ne s'agit que d'adorer Jésus, sa consécration à Marie est en fait une consécration à Jésus par l'intermédiaire de Marie. Consécration qui est, pour lui, la plus excellente des dévotion qui soit.

Voici le début de cette consécration à Marie que l'auteur préconise, et dont le texte intégral est dans le livre :

Consécration de soi-même à Jésus-Christ la Sagesse incarnée par les mains de Marie.

O Sagesse éternelle et incarnée, ô très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et homme, fils unique du Père éternel et de Marie toujours vierge, je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant l'éternité ; dans le sein virginal de Marie votre très digne Mère, dans le temps de votre incarnation.

Je vous rends grâces de ce que vous vous êtes anéanti vous-même en prenant la forme d'un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon. Je vous loue et glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère, en toutes choses, afin de me rendre par elle votre fidèle esclave. Mais, hélas ! Ingrat et infidèle que je suis, je ne vous ai pas gardé les promesses que je vous ai si solennellement faites dans mon baptême ; je n'ai point rempli mes obligations ; je ne mérite pas d'être appelé votre enfant ni votre esclave ; et comme il n'y a rien en moi qui ne mérite vos rebuts et votre colère, je n'ose plus par moi-même approcher de votre très sainte et auguste majesté. C'est pourquoi j'ai recours à l'intercession de votre très sainte Mère que vous m'avez donnée pour médiatrice auprès de vous ; et c'est par son moyen que j'espère obtenir de vous la contrition et le pardon de mes péchés, l'acquisition et la conservation de la sagesse.

Je vous salue donc, ô Marie immaculée, tabernacle vivant de la divinité, où la Sagesse éternelle cachée veut être adorée des anges et des hommes ; je vous salue, ô reine du ciel et de la terre, à l'empire de qui est soumis tout ce qui est au-dessous de Dieu.

Je vous salue, ô refuge assuré des pécheurs, dont la miséricorde ne manque à personne ; exaucez les désirs que j'ai de la divine sagesse, et recevez pour cela les vœux et les offres que ma bassesse vous présente. Moi N..., pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd'hui entre vos mains les vœux de mon baptême ; je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n'ai été jusqu'ici.

Je vous choisis aujourd'hui en présence de toute la cour céleste pour ma Mère et Maîtresse ; je vous livre et consacre, en qualité d'esclave, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l'éternité.

L'imitation de la Vierge Marie

L'imitation de la Vierge Marie n'est pas exactement un livre écrit par Thomas A Kempis, l'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ. Le texte est bien de lui, mais le livre est une compilation de passages écrits pat Thomas A Kempis dans d'autres livres.

L'imitation de la Vierge Marie a été réalisé par l'un des traducteur de l'Imitation de Jésus Christ, l'abbé Célestin Albin de Cigala. Il s'agit donc de point de méditation ou d'exhortation, écrits dans le style de l'Imitation, pour éncourager les fidèles dans leur dévotion à la Vierge.

Il faut dire que l'Imitation de Jésus-Christ, pendant très longtemps, est resté le livre de référence de la spiritualité chrétienne. Il a encouragé de nombreux moines et religieux, très certainement par sa qualité et son aspect "pratique", également parce qu'il était peut-être le seul livre disponible de ce genre. Or il parle peu de la Vierge Marie. C'est pourquoi certains ont jugé utile de regrouper les textes de Thoams A Kempis sur la mère du Sauveur en un seul ouvrage, espérant que ce livre sur l'Imitation de Marie aurait autant d'influence que l'Imitation de Jésus-Christ.

I. Comment il faut s'unir à Marie par le cœur, par les paroles, par les œuvres.

1. Choisissez-vous, mon fils, avant toutes choses, Marie pour mère, pour avocate et pour modèle : saluez-la, tous les jours, par la salutation de l'Ange : cette salutation lui agrée entre toutes. Si parfois le démon vous tente et vous détourne de vos devoirs de dévot serviteur de Marie, ne cessez point, pour cela, de l'invoquer toujours. Pensez toujours à Marie, redites le nom de Marie, honorez Marie, glorifiez en tout Marie, inclinez-vous devant Marie, remettez-vous à Marie.

2. Demeurez avec Marie, méditez avec Marie, réjouissez-vous avec Marie, pleurez avec Marie, travaillez avec Marie, veillez avec Marie, agissez avec Marie, reposez-vous avec Marie. Avec Marie, portez Jésus entre vos bras : habitez Nazareth avec Marie, allez à Jérusalem, allez avec Marie, cherchez pareillement Jésus avec Marie. Demeurez près de la croix avec Marie, pleurez Jésus, pleurez-le avec Marie, ensevelissez Jésus au tombeau avec Marie, ressuscitez avec Jésus et avec Marie. Montez au ciel avec Jésus et avec Marie, demeurez en la vie et la mort toujours avec Marie. 

La vie de Marie, mère de Jésus

La vie de Marie, mère de Jésus, est le second "grand livre" de Franz Michel Willam, auteur de "La vie de Jésus dans le pays et le peuple d'Israël".

Sur le même principe, Willam tente de nous faire découvrir ce qu'à dû être la vie de Marie.

Tout d'abord par une connaissance profonde de la vie en Israël, en particulier de la vie d'une femme juive un peu avant notre ère. Willam connaît l'histoire, la sociologie, les conditions de vie, et assez facilement il en conclut que la vie de Marie a eu telle ou telle caractéristique. La vie des femmes, le costume des femmes, le rôle des femmes dans la société...

Puis, par une étude minutieuse des psaumes, Franz Michel Willam nous fait comprendre l'évolution des pensées de la Vierge Marie. Parce que Marie connaissait l'Ecriture, elle a nécessairement compris ce à quoi les psaumes faisaient référence. A plusieurs reprises, Willam explique les psaumes pour nous permettre d'apprécier les pensées de Marie.

La vie de Marie, mère de Jésus est disponible en version ebook et papier.

Méditations sur les litanies de Lorette, pour le mois de mai

Nous proposons une traduction inédite du livre du cardinal John-Henry Newman. Celui-ci propose une méditation par jour pour le mois de mai.

1er mai. Mai, le mois de la promesse

Pourquoi a-t-on choisi le mois de mai pour vivre une dévotion particulière envers la Sainte Vierge ?

Tout d’abord parce que c’est le moment où la terre se pare de son feuillage frais et de son herbe verte après le gel et la neige de l’hiver, l’atmosphère rude, le vent sauvage et la pluie du début du printemps. C’est parce que les fleurs sont sur les arbres et que les fleurs sont dans les jardins. C’est parce que les jours sont devenus longs et que le soleil se lève tôt et se couche tard. Une telle allégresse et une telle joie de la nature extérieure accompagnent notre dévotion à celle qui est la Rose mystique et la Maison d’or.

On dira peut-être : « C’est vrai, mais sous ce climat, nous avons parfois un mois de mai maussade et inclément ». On ne peut le nier, mais il n’en reste pas moins vrai que c’est au moins le mois de la promesse et de l’espoir. Même si le temps est mauvais, c’est le mois qui commence et annonce l’été. Nous savons, malgré tout ce qu’il peut avoir de désagréable, que le beau temps arrivera, tôt ou tard. « La clarté et la beauté apparaîtront à la fin, selon les mots du Prophète, et ne mentiront pas ; si elles se font attendre, attendez-les, car elles viendront sûrement et ne se relâcheront pas.

Mai est donc le mois, sinon de l’accomplissement, du moins de la promesse ; et n’est-ce pas là l’aspect sous lequel nous considérons le mieux la Sainte Vierge, sainte Marie, à qui ce mois est consacré ?

Le prophète dit : « De la racine d’Isaïe sortira une tige, et de sa racine s’élèvera une fleur. » Qui est la fleur, sinon notre Seigneur bienheureux ? Qui est la tige, ou la belle tige ou la plante d’où sort la fleur, si ce n’est Marie, la Mère de notre Seigneur, Marie, la Mère de Dieu ?

Il a été prophétisé que Dieu devait venir sur terre. Lorsque le temps fut venu, comment l’annonce fut-elle faite ? Il a été annoncé par l’Ange qui est venu à Marie. « Salut, pleine de grâce », dit Gabriel, « le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes ». Elle était alors la promesse certaine de la venue du Sauveur, et c’est pourquoi le mois de mai lui est spécialement consacré.