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Livres sur l'Esprit Saint

Nous proposons quelques ebooks sur l'Esprit Saint. La littérature de qualité disponible sur ce sujet n'est pas évidente à trouver. Soit elle est trop compliquée, soit elle est trop simple : l'Esprit Saint n'est pas un thème facile.

10 jours pour l'Esprit Saint

Par Francisca Javiera del Valle. Un livre pour vivre les 10 jours qui séparent l'Ascension de la Pentecôte, écrit par une femme simple, mais qui avait une profonde intimité avec l'Esprit Saint. L'auteure propose quelques prières à l'Esprit Saint à dire chaque jour, puis pour chaque jour, une méditation.

1. Mon intention, en écrivant ce livre dédié à la Divine Essence, Dieu, est de le donner comme preuve d'affection et d'estime à toutes les âmes qui, ayant quitté le monde, aspirent et cherchent de toute leur âme à satisfaire Dieu en tout, et — coûte que coûte — veulent se sanctifier pour obtenir la possession éternelle de Dieu. C'est seulement pour cette sorte de personnes que j'écris ce livre.

2. Quand j'ai fréquenté, vu et parlé à des âmes qui aspirent à la sainteté, et qui ignorent le chemin qui y conduit en toute sécurité, mon cœur s'attriste et ma peine est grande.

Pour les aider à obtenir ce qu'elles désirent de toute leur âme, je vais leur dire ce qui m'a été donné et enseigné par un Maître très savant, qui est source et puits de Sagesse et de Science.

 

Les sept dons du Saint-Esprit

Par saint Bonaventure, évêque et Docteur de l'Eglise. Une étude théologique sur l'Esprit Saint, dans laquelle l'auteur passe en revue les sept dons de l'Esprit Saint, et nous donne quelques pistes pour en profiter. Saint Bonaventure commence par une considération générale sur les dons du saint-Esprit, puis passe chaque don en revue, pour les expliquer. La connaissance de chaque don, et des profits que nous pouvons en retirer, nous donne envie de les demander et de les recevoir.

Le livre existe au format numérique (2,50 €) et au format papier (prix public 18,00 €)

Au don de science succède le don de force, car, dit saint Anselme, l’Esprit-Saint l’a placé immédiatement après. Il est juste, en effet, qu’il en soit ainsi. Lorsque l’âme est devenue toute tremblante par la crainte, compatissante par la piété, instruite de ce qu’elle doit faire par la science, elle a besoin de devenir forte par un nouveau don du Saint-Esprit, afin d’accomplir les choses qu’elle a apprises et au moyen desquelles elle espère se sauver. Ce n’est pas assez d’avoir la connaissance de la vérité pour être parfait, si l’action n’est point la conséquence de sa présence en notre âme car le Seigneur a dit : « Si vous savez ces choses, heureux êtes-vous si vous les mettez en pratique. » Il est donc juste que le don de force suive le don de science. Or, nous avons à examiner trois choses touchant ce don : d’abord, quelle force est un don de l’Esprit-Saint, ensuite comment, par ce don, un jour spirituel prend naissance en nous ; enfin, quel festin ce don prépare à notre âme.

 

Sermons pour l'Ascension et la Pentecôte

11 sermons de saint Augustin sur l'Ascension et la Pentecôte. Voici l'un d'entre eux, sur l'Unité de l'Eglise, fruit de la venue de l'Esprit Saint.

1. Voici, mes frères, un beau jour ; c’est le jour où la lumière de la sainte Église brille aux yeux des fidèles, où la charité embrase leurs murs ; c’est le jour solennel où après sa résurrection et après la gloire de son ascension, Jésus-Christ notre Seigneur a envoyé l’Esprit Saint. « Si quelqu’un a soif, disait-il au rapport de l’Evangile, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront dans son sein ». Or l’Évangéliste explique ainsi les paroles du Sauveur : « Il disait cela, observe-t-il, de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore a été glorifié ». Une fois donc que Jésus fut glorifié par sa résurrection d’entre les morts et son ascension aux cieux, il devait donner le Saint-Esprit, l’envoyer après l’avoir promis.

C’est ce qui eut lieu. Après avoir effectivement passé avec ses disciples les quarante jours qui suivirent sa résurrection, le Seigneur monta au ciel, et le cinquantième jour, le jour dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire, il envoya l’Esprit Saint, comme l’atteste l’Écriture. « Soudain, dit-elle, il se fit un bruit du ciel, comme celui d’un vent impétueux qui s’élève ; et il leur apparut comme plusieurs langues de feu, et ce feu se reposa sur chacun d’eux, et ils se mirent à parler toutes les langues, comme l’Esprit Saint leur donnait de parler ». Ce souffle emportait la paille sous laquelle étaient ensevelis leurs cœurs ; ce feu consumait en eux l’antique concupiscence, et ces langues que parlaient tous ceux que remplissait l’Esprit Saint, annonçaient que l’Église se répandrait partout où les Gentils parlent leurs langues diverses. De même donc qu’après le déluge l’impiété superbe voulut bâtir malgré le Seigneur une tour fort élevée et que le genre humain mérita alors que lui fût infligé le supplice de la division des langues, chaque nation parlant une langue que ne comprenaient pas les autres nations ; ainsi l’humble piété des fidèles assujettit cette diversité de langage à l’unité de l’Église, la charité réunissant ce qu’avait séparé la discorde, et le genre humain s’attachant au Christ comme à la tête s’attachent les membres d’un même corps, pour être comme fondus dans cette unité sainte par le feu de la charité.

À ce don de l’Esprit Saint demeurent donc étrangers ceux qui ont en horreur la grâce de la paix, ceux qui ne restent pas en communion avec l’unité. S’ils sont aujourd’hui solennellement rassemblés, s’ils comprennent ces leçons sacrées où il est question de la promesse et de l’envoi du Saint-Esprit, ils les comprennent pour leur condamnation et non pour leur sanctification. Qu’importe de prêter l’oreille quand le cœur repousse, et de fêter le jour de Celui dont on rejette la lumière ?

Pour vous, mes frères, pour vous, membres du corps du Christ, enfants de l’unité et fils de la paix, célébrez ce jour avec joie, célébrez-le sans inquiétude ; car en vous s’accomplit ce que promettait l’Esprit Saint quand il descendit alors. De même en effet que chacun de ceux qui recevaient en ce moment le Saint Esprit parlait toutes les langues ; ainsi s’exprime aujourd’hui dans tous les langues l’unité de l’Église répandue parmi toutes les nations ; et c’est dans son sein que vous possédez le Saint-Esprit, vous, qui n’êtes séparés par aucun schisme de cette Église du Christ qui parle toutes les langues.

 

Sermons pour la Pentecôte

3 sermons de saint Bernard de Clairvaux, consacrés à la venue de l'Esprit Saint.

Mes bien chers frères, nous faisons aujourd’hui la fête du Saint-Esprit, elle mérite d’être célébrée avec toute sorte de sentiments de joie et de dévotion, car il n’est rien de plus doux en Dieu que son Saint-Esprit ; il est la bonté même de Dieu, il n’est autre que Dieu lui-même.

Si donc nous faisons la fête des saints, à combien plus forte raison devons-nous célébrer la fête de celui par qui tous les saints sont devenus saints ! Si nous vénérons ceux qui ont été sanctifiés, à combien plus juste titre devons-nous honorer celui qui les a sanctifiés ! Nous faisons donc aujourd’hui la fête de l’Esprit Saint qui est apparu sous une forme visible, tout invisible qu’il soit, et aujourd’hui ce même Esprit Saint nous révèle quelque chose de sa personne, comme le Père et le Fils s’étaient précédemment révélés à nous ; car c’est dans la parfaite connaissance de la Trinité que se trouve la vie éternelle.

Actuellement nous ne la connaissons qu’en partie, et pour le reste qui nous échappe, que nous ne pouvons comprendre, nous le tenons par la foi. Pour ce qui est du Père, je le connais comme créateur de toutes choses, en entendant les créatures s’écrier toutes d’une voix : « C’est lui qui nous a faites, nous ne nous sommes point faites nous-mêmes » et saint Paul, apôtre, dire : « Ce qu’il y a d’invisible en Dieu est devenu visible depuis la création du monde, par la connaissance que les créatures en donnent. »

Quant à son éternité et à son immutabilité, cela me dépasse trop pour que je puisse en comprendre quelque chose, car il habite dans une lumière inaccessible. Pour ce qui est du Fils, j’en sais, par sa grâce, de grandes choses, je sais qu’il s’est incarné. Quant à sa génération éternelle, qui pourra la raconter ? Qui peut comprendre que le Fils est égal au Père ? En ce qui regarde le Saint-Esprit, si je ne connais point sa procession du Père et du Fils, car cette connaissance admirable est si loin de mon esprit, et si élevée que je ne pourrai jamais l’atteindre, du moins je sais quelque chose de lui, c’est l’inspiration. Il y a deux choses dans sa procession, c’est le lieu d’où il procède et celui où il procède. La procession du Père et du Fils se trouve, pour moi, enveloppée d’épaisses ténèbres, mais sa procession vers les hommes commence à devenir accessible à ma connaissance aujourd’hui, et elle est claire maintenant pour les fidèles.

 

Sermons sur le Saint-Esprit

5 sermons du prédicateur hors pair que fut saint Jean d'Avila. Le Saint-Esprit est le Grand Consolateur, celui que nous appelons lorsque nous avons conscience de notre détresse.

Pour que le Saint-Esprit descende dans nos âmes, la première condition est d’avoir un très grand regret de son absence et d’avoir foi en sa puissance. Il suffit à consoler une âme affligée, à enrichir celle qui est pauvre, à réchauffer celle qui est tiède, à fortifier celle qui est faible, à enflammer d’une dévotion très ardente celle qui n’est pas dévote. Quel est le moyen pour faire venir le Saint-Esprit ? Avoir un extrême regret de son absence. Et c’est ainsi qu’en parlant du Saint-Esprit on dit : le pouvoir de Dieu est très grand et il n’est honoré que par les humbles.

La seconde condition pour que le Saint-Esprit veuille bien venir dans nos cœurs, pour qu’il ne nous rejette pas et ne nous tienne pas en peu d’estime, est de brûler d’un grand désir de le recevoir, de l’avoir pour invité et d’en avoir un très grand souci, un très ferme et anxieux désir : « Oh ! Si le Saint-Esprit venait ! Oh si ce Consolateur venait visiter et consoler mon âme ! »

L'action de l'Esprit Saint dans nos âmes

L'action de l'Esprit-Saint dans nos âmes

Le livre du P. Riaud a très certainement été, pendant de nombreuses années, une référence parmi les livres consacrés à l'Esprit-Saint. Dans un texte abordable, le P. Riaud passe en revue les dons de l'Esprit-Saint et leurs actions dans les âmes des fidèles.

Aujourd'hui le livre semble difficile à trouver, si ce n'est chez des bouquinistes. Il a manifestement été ré-édité chez Téqui, mais il est là aussi épuisé.

 

Les sept voiles de mon bateau

Voici la présentation de l'éditeur pour ce grand classique de la confirmation :

Comment présenter aux enfants de manière concrète la réalité des Dons du Saint-Esprit ? Comment faire percevoir aux jeunes confirmés âgés de sept, dix ou douze ans l'extraordinaire richesse de ces Dons qui leur sont prodigués lors du sacrement de confirmation ?Puisant dans les trésors de la Bible, de la liturgie et de l'histoire des saints, M. D. Poinsenet propose cette découverte d'un Dieu qui offre gratuitement son amour à travers les signes de son Esprit. Aux premiers siècles, les Pères de l'Église comparaient les Dons de l'Esprit avec les voiles d'un bateau. C'est toujours le même souffle qui anime aujourd'hui les chrétiens qui reçoivent la confirmation.Un livre d'accès simple et illustré, diffusé à des milliers d'exemplaires.