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Sermons sur le jeûne et le grand carême

Réf.: bdp_145

Livre numérique au format epub

Disponibilité: Disponible Hors stock
Prix promo 0,00 € Prix normal 2,00 €

Caractéristiques

Présentation

Un recueil de sermons choisis de saint Léon le Grand sur le jeûne et le grand carême.

Nous faisons précéder les textes d'une explication sur la notion de grand carême.

Nous avons également ajouté une explication sur le jeûne du dixième mois dont il est question dans les trois premiers sermons à partir d'un texte de Don Guéranger. (voir ci-dessous)

Enfin, nous avons ajouté une présentation de saint Léon le Grand faite par Benoît XVI au cours d'une audience du mercredi qui lui était consacrée.

Le livre comporte trois sermons sur le jeûne, et cinq sur le carême.

La notion de « Grand Carême » est encore en vigueur dans l’Église orthodoxe, et elle devait exister du temps de saint Léon. Le temps de carême était précédé d’un « petit carême » préparatoire, ou les restrictions, surtout alimentaires, étaient légères, avant d’entrer dans le « Grand carême », ou le jeûne était plus important.

On trouvera de nombreuses explications dans cet article de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Carême

Le jeûne du dixième mois est une tradition biblique, que l’on vivait dans l’Église du temps de saint Léon. Même si cette pratique a été abandonnée, ce que le docteur de l’Église dit sur le jeûne reste d’actualité.

Dans son livre « L’année liturgique », Don Guéranger donne l’explication suivante sur le mercredi des quatre-temps et le jeûne du dixième mois dont parle saint Léon :

Le mercredi des quatre-temps.

L’Église commence à pratiquer en ce jour le jeûne appelé des Quatre-Temps, lequel s’étend aussi au Vendredi et au Samedi suivants. Cette observance n’appartient point à l’économie liturgique de l’Avent : elle est une des institutions générales de l’Année Ecclésiastique. On peut la ranger au nombre des usages qui ont été imités de la Synagogue par l’Église ; car le prophète Zacharie parle du Jeûne du quatrième, du cinquième, du septième et du dixième mois. L’introduction de cette pratique dans l’Église chrétienne semble remonter aux temps apostoliques; c’est du moins le sentiment de saint Léon, de saint Isidore de Séville, de Rhaban Maur et de plusieurs autres écrivains de l’antiquité chrétienne: néanmoins, il est remarquable que les Orientaux n’observent pas ce jeûne.

Dès les premiers siècles, les Quatre-Temps ont été fixés, dans l’Église Romaine, aux époques où on les garde encore présentement ; et si l’on trouve plusieurs témoignages des temps anciens dans lesquels il est parlé de Trois Temps et non de Quatre, c’est parce que les Quatre-Temps du printemps, arrivant toujours dans le cours de la première semaine de Carême, n’ajoutent rien aux observances de la sainte Quarantaine déjà consacrée à une abstinence et à un jeûne plus rigoureux que ceux qui se pratiquent dans tout autre temps de l’année.

Les intentions du jeûne des Quatre-Temps sont les mêmes dans l’Église que dans la Synagogue : c’est-à-dire de consacrer par la pénitence chacune des saisons de l’année. Les Quatre-Temps de L’Avent sont connus, dans l’antiquité ecclésiastique, sous le nom de Jeûne du dixième mois ; et saint Léon nous apprend, dans un des Sermons qu’il nous a laissés sur ce jeûne, et dont l’Église a placé un fragment au second Nocturne du troisième dimanche de l’Avent, que cette époque a été choisie pour une manifestation spéciale de la pénitence chrétienne, parce que c’est alors que la récolte des fruits de la terre étant terminée, il convient que les chrétiens témoignent au Seigneur leur reconnaissance par un sacrifice d’abstinence, se rendant d’autant plus dignes d’approcher de Dieu, qu’ils sauront dominer davantage l’attrait des créatures ; « car, ajoute le saint Docteur, le jeûne a toujours été l’aliment de la vertu. Il est la source des pensées chastes, des résolutions sages, des conseils salutaires. Par la mortification volontaire, la chair meurt aux désirs de la concupiscence, l’esprit se renouvelle dans la vertu. Mais parce que le jeûne seul ne nous suffit pas pour acquérir le salut de nos âmes, suppléons au reste par des œuvres de miséricorde envers les pauvres. Faisons servir a la vertu ce que nous retrancherons au plaisir ; et que l’abstinence de celui qui jeûne devienne la nourriture de l’indigent. »

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